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🔴Congrès FO cheminots : des militants prêts à tous les combats

  • Photo du rédacteur: Force Ouvrière Sarthe
    Force Ouvrière Sarthe
  • 14 oct.
  • 12 min de lecture
Le 24è congrès des cheminots s’est tenu du 22 au 26 septembre à Sète, dans l’Hérault, avec près de 300 participants. Le démantèlement de la SNCF, l’ouverture à la concurrence et la dégradation des infrastructures ont été au cœur des interventions. Le développement et la syndicalisation restent une priorité pour le mandat à venir.

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C’est à Sète, terre ouvrière et populaire, profondément marquée par les luttes sociales et syndicales comme l’a rappelé Jean-Charles Gotra, secrétaire de l’union locale FO, que s’est tenu le 24è congrès des cheminots, du 22 au 26 septembre, avec près de 300 participants.

Comme les dockers, comme les marins, nous, cheminots, portons la fierté d’un métier indispensable au pays mais aussi la conscience de nos droits et notre force collective,

a-t-il ajouté.


C’est avec cet esprit combatif que les congressistes ont fait le bilan du mandat écoulé et construit les orientations pour les années à venir. Ils sont plus d’une trentaine à avoir pris la parole à la tribune. Daniel Ferté, élu secrétaire général en décembre 2024 suite au départ anticipé de Philippe Herbeck, a salué le travail de son prédécesseur. Présentant le rapport d’activité, il a estimé que la fédération avait tenu toute sa place dans les batailles sociales et notamment la bataille contre la réforme des retraites en 2023, avec les 14 plus grosses manifs de toute l’histoire de France. Les cheminots FO s’étaient démarqués dans les cortèges au son du klaxon de TGV, des pétards de voies et de leur foodtruck

En terme de jours de grève et de nombre de manifestants, la place de la fédération FO a été reconnue par toute l’organisation syndicale,

a souligné Daniel Ferté.


A ce jour, l’issue de cette bataille n’a pas été favorable. Mais tous les gouvernements qui se sont succédé se retrouvent face à la même demande de FO : celle de l’abrogation de la réforme des retraites de 2023.

Le transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs subit de plein fouet les politiques libérales. Les réformes successives de 1997, 2014 et 2018 ont conduit à la disparition de la SNCF et à sa transformation en une multitude de sociétés dont un Groupement d’Intérêt économique auxquelles se rajoutent des filiales. Depuis 2020, les nouvelles embauches ne se font plus au statut.


La privatisation, une marche au désastre


D’ici à 2039, l’ensemble du transport ferroviaire sera progressivement ouvert à la concurrence en application de directives européennes. Les différentes lignes sont organisées en lots qui font l’objet d’appels d’offre. Les salariés sont transférés vers l’entreprise qui gagne le marché. Ils sont couverts par la nouvelle convention collective nationale de la branche ferroviaire, complétée par deux accords sur les salaires et les garanties sociales ou sac à dos social signés en 2021. Le congrès a voté à l’unanimité en faveur d’une actualisation des statuts de la fédération pour élargir le champ de ses compétences, l’adapter à l’éclatement de l’entreprise SNCF et accueillir tout le personnel ferroviaire à venir.


Ce transfert se traduit pour les cheminots par une dégradation de leurs droits et des conditions de travail, ce dont plusieurs congressistes ont témoigné en tribune.

On s’est battus depuis quinze ans pour stopper cette marche au désastre ou au moins faire reculer les échéances, mais cette fois nous y sommes,

a déploré Guillaume Maréchal, de Paris Est. Dans son périmètre, les tram-trains T4 et T11 ainsi qu’une branche de la ligne P du Transilien sont exploités depuis mars dernier par l’entreprise Stretto. Quelque 350 cheminots, dont une quinzaine de militants FO, ont été contraints de migrer vers ce nouvel opérateur créé de toutes pièces par Keolis et SNCF Voyageurs.


Pour les militants, ce transfert est tragique, car le sac à dos social ne comprend pas le droit syndical. Je milite depuis 20 ans pour FO, et du jour au lendemain la direction remet en cause le mandat que les camarades de Paris Est m’ont confié. Elle m’a interdit de représenter un salarié et d’animer une heure d’information syndicale, c’est inacceptable,

a-t-il alerté.


En région Paca, la filiale SNCF Sud Azur exploite l’étoile de Nice depuis le 15 décembre 2024, avec 475 agents au lieu des 522 prévus. C’est un mépris affiché pour les conditions de travail, a dénoncé Mounir Guerrouj, du syndicat FO cheminots de Marseille. Quant à la ligne Marseille-Nice, elle est exploitée par Transdev, pour la région, depuis le 29 juin 2025. Ces deux opérateurs ont promis de doubler le trafic et d’améliorer le taux de régularité des trains.

Encore une belle promesse irréalisable de nos élus locaux. La réalité, c’est trains supprimés, agents débordés et inexpérimentés et service client inefficace. Ces deux mois d’exploitation par Transdev sur le Marseille-Nice prouvent une évidence, être moins cher ne suffit pas, la sécurité, la qualité de service, et le respect du service public doivent rester nos priorités absolues. Donc la bataille ne fait que de commencer,

a prévenu le militant.


A l’étoile d’Amiens, reprise au 1er janvier dernier par SVEA, filiale de la SNCF, les négociations de l’accord temps de travail viennent de démarrer.

Un long combat doit être mené pour limiter la casse sociale. Nous allons redoubler de tournées syndicales pour faire prendre conscience aux collègues de l’avenir noir qui nous attend si le rapport de force n’est pas instauré,

a expliqué Nicolas Bonnard.


L’activité du fret ferroviaire en recul de 43% depuis l’ouverture à la concurrence

En Ile-de-France, la première ligne à passer à la concurrence sera la ligne L, sur le réseau de Paris Saint-Lazare. Elle sera exploitée par SVCO, filiale de la SNCF, à partir de décembre 2026. Suivra la ligne J fin 2027 puis la ligne A en 2030.


Les 800 salariés du périmètre sont inquiets. Si les volontaires au transfert ne sont pas assez nombreux, les personnels seront transférés d’office, en fonction de leur taux d’affectation sur la ligne. En cas de refus, leur contrat de travail sera rompu,

alerte Claire Bonnette, qui dénonce l’absence de dialogue social avec SVCO.

L’attribution de la ligne des Alpes doit être connue, elle, dans les prochaines semaines.


La réalité derrière la privatisation, c’est la casse sociale et la dégradation du service public. C’est la mise en compétition des salariés et des territoires pour le profit des opérateurs privés. La seule réponse face à ça c’est la lutte, en unissant nos forces avec les usagers et les élus,

a estimé Cédric Favier du syndicat Val de Durance, dans les Hautes-Alpes.

L’unique but de cette ouverture est bien la privatisation du transport ferroviaire et la liquidation du statut SNCF, comme le démontrent déjà les premiers appels d’offres : même sans concurrent, la direction de la SNCF saisit l’opportunité pour filialiser et liquider le statut par la même occasion, alignant les conditions sociales des cheminots sur celles des conventions collectives nationale sans aucunes compensations pour les travailleurs, dénonce le congrès dans sa résolution.

Il revendique l’abrogation des contre-réformes passées depuis 1997 et le retour à une SNCF une et indivisible sous monopole public d’État. Il exige également

le maintien et l’amélioration du statut et son extension à l’ensemble des cheminots, garant d’un service public de qualité.

Dans le ferroviaire, l’ouverture à la concurrence a démarré par le fret en 2006.

Depuis, l’activité, loin d’être relancée comme annoncé, a été réduite de 43% toutes entreprises confondues, provoquant un report modal vers le transport routier et augmentant l’impact écologique et économique,

dénonce le congrès dans sa résolution.


Le fret a toujours été le laboratoire des expériences méchantes de la direction pour faire de la casse sociale. On a toujours moins de moyens pour beaucoup plus de productivité. Les gens conçoivent des roulements qui sur le papier passent toujours, mais quand on est en cabine de conduite, on se rend compte que ce n’est pas réalisable,

a expliqué Jérôme Perrin, du syndicat des cheminots de Chambéry, muté dans la filiale Hexafret depuis le 1er janvier 2025.

Il est également revenu sur la construction en cours du tunnel Lyon-Turin, qui doit être achevé en 2033 et deviendra, avec ses 57 kilomètres, le plus long tunnel ferroviaire du monde.

Beaucoup d’entreprises privées ont la charge de cette construction titanesque. Les cheminots ne sont là que pour superviser, ce qui prouve la volonté des directions de dénigrer leur savoir-faire,

a-t-il dénoncé.


FO déterminée à défendre les lignes locales

Les congressistes ont également condamné la détérioration de la qualité du service, conséquence de décisions financières des Autorités organisatrices des transports.

En Languedoc-Roussillon, les réalités du terrain se traduisent par le manque d’effectifs, les suppressions de trains, les fermetures de guichets et la détérioration des conditions de travail et de sécurité,

a expliqué Pascal Cruvellier pour les Pyrénées Orientales. Il a rappelé qu’en 1903, des centaines de cheminots avaient construit, parfois au prix de leur vie, la ligne du Train jaune, dans les Pyrénées catalanes, pour désenclaver des dizaines de villes et villages.

C’est une ligne qu’il nous faut défendre sans cesse. Nous ne laisserons pas sacrifier ces lignes locales ni transformer le service public en marchandise,

a-t-il prévenu.


Faute d’investissement, le réseau secondaire de la SNCF et ses petites lignes se retrouvent en état de délabrement,

a renchéri Cédric Favier du syndicat Val de Durance. Certains rails ont plus de 130 ans et des pièces ne sont plus disponibles. Son syndicat se bat également contre la fermeture de guichets, y compris dans des préfectures comme Digne.


Concernant le train de nuit Paris-Briançon, les retards se succèdent et les suppressions de train deviennent la norme.

Le matériel est en fin de vie et les diesels ne peuvent plus être réparés à Briançon par manque de personnel et de moyens. Sans matériel adapté, il y a un risque réel de voir le train de nuit sacrifié alors qu’il répond à une demande croissante,

a alerté le militant, dont le syndicat a mené plusieurs actions, notamment en demandant audience au ministère des Transports.


Dans les technicentres aussi, la situation est alarmante.

Un cheminot qui part est souvent remplacé par un intérimaire qui ne reste quelques semaines ou quelques mois en raison de conditions de travail désastreuses. Ce turn-over permanent détruit nos équipes. Ce sont toujours les anciens qui doivent rattraper les erreurs et assurer la continuité. La fatigue s’installe, la sécurité se dégrade et le savoir-faire disparaît. Nous refusons cette précarité organisée et que le moins-disant social devienne la norme

, a prévenu Laurent Mullier, du syndicat de Hellemmes, dans le Nord.


A la SNCF, un accord remet en cause le droit syndical de FO

Pour accroître l’audience de FO chez les cheminots, poursuivre le développement par la syndicalisation est primordial. Cela passe notamment par la formation syndicale, travail majeur de la fédération durant la précédente mandature, a rappelé Daniel ferté. Au total 400 camarades venus de toute la France et de tous les périmètres ont été formés. Continuer la formation sera, selon le secrétaire général, la priorité des priorités.


Pour outiller les militants, la fédération a aussi analysé les différents accords de branche et en a tiré une douzaine de livrets d’information et des tracts. Ils ont donné lieu à des distributions massives à plusieurs occasions dans les différentes directions régionales, mobilisant une centaine de camarades. Nous sommes la seule fédération à avoir fourni un travail de ce niveau-là, a souligné Daniel Ferté.


La méthode a porté ses fruits. Le nombre de timbres et cartes placés augmente constamment depuis au moins 4 ans alors que les effectifs de cheminots s’écroulent, s’est félicité Daniel Ferté.


En avril 2025, FO a ainsi réussi à regagner la représentativité au niveau de la branche ferroviaire. Mais elle n’est pas représentative au niveau de l’opérateur historique SNCF et la situation est grave, a alerté le secrétaire général. Le 23 septembre (qui était aussi le premier jour du congrès de la fédération), trois organisations représentatives ont en effet signé un accord majoritaire sur le temps syndical à la SNCF qui réduit de 56% les moyens de FO cheminots.


Même si on va essayer de se battre contre cet accord, on ne peut pas faire l’économie, ici, de discuter de la situation telle qu’elle est sur le papier : en théorie, au 1er janvier 2026, il n’y aura plus de permanents syndicaux à la fédération et on passera de 29 000 à 19 000 heures de délégation, a alerté Daniel Ferté qui voit là une tentative de liquider les organisations syndicales non représentatives. Il va nous falloir être offensifs. On a jusqu’aux prochaines élections en 2026 pour gagner les 10% de représentativité, a-t-il poursuivi.

L’heure est donc à la riposte. Le congrès a ainsi adopté une motion dénonçant un accord signé entre la direction SNCF et les organisations syndicales signataires de tout ou partie des accords de la honte sur la casse du ferroviaire. Il y voit un accord de droit syndical récompensant la bureaucratie et l’accompagnement des politiques patronales, et visant à tenter d’étouffer le syndicalisme de terrain et de proximité que nous portons. Mais promet de continuer quoiqu’il arrive de défendre bec et ongles les intérêts de tous les cheminots.


Dans sa résolution, le congrès s’insurge et s’alarme des obstacles dressés au fonctionnement des syndicats de la fédération, y compris sur les périmètres où la barre des 10% est franchie, et mandate la fédération pour reconquérir ces droits par tous les moyens.


FO, premier syndicat dans la sûreté ferroviaire


Les congressistes se sont montrés prêts à en découdre. Tels des rameurs de la barque de jouta (NDLR : en référence aux joutes nautiques qui se déroule traditionnellement à Sète depuis 1666), allons tous dans le même sens pour passer cette barre des 10% et obtenir cette foutue représentativité, a lancé Jean-Charles Gotra.


Pour Antoine Louchart, de la sûreté ferroviaire, 2026 sera décisive pour FO, une année de travail, de sacrifices mais aussi d’ambition. Il est grand temps de reprendre ce qui nous appartient, que notre voix compte enfin, à la hauteur de l’engagement de nos militants sur le terrain. Depuis 2008 on dit qu’on nous enterrera, mais nous sommes toujours là. Dans les filiales, des camarades militent sans moyens syndicaux et à la fin ils font des scores énormes aux élections, a encouragé Thomas Roger, de l’Oise.


Si elle n’est pas représentative au niveau de l’entreprise SNCF, FO enregistre de bons résultats localement. L’organisation est représentative dans quatre des onze technicentres, et prend la première place en Occitanie. Elle est également en tête à la sûreté ferroviaire avec 40% de représentativité. Le syndicat sur la zone de Nancy et Metz, en sommeil il y a quelques années, a été relancé par quatre camarades. Et aux dernières élections nous avons été représentatifs sur l’axe Est-TGV Est. Les résultats sont là, ça prouve qu’on peut le faire, s’est félicité Charles Le Morvan.


A la tribune, plusieurs congressistes ont témoigné de l’importance de faire des adhésions. C’est une priorité à Paris Est, où elles ont doublé depuis 2021. C’est surtout le résultat du travail de terrain, de la participation active de nos militants aux AG et aux grèves et des stages de découverte syndicale. C’est comme ça que nous allons progresser et faire aboutir nos revendications, a expliqué Didier Macé.


Autre nécessité : progresser dans la syndicalisation des agents de maîtrise, techniciens et cadres, ce qui participerait à l’objectif d’une représentativité franchissant la barre des 10%. Il faut organiser des tournées syndicales spécifiques., a-t-il rappelé. Or ces catégories représentent désormais plus de la moitié du personnel SNCF comme l’a souligné Patrick Delvert, du syndicat du gérant de l’infrastructure. Beaucoup de ces personnels sont des experts sans fonctions de management. Ils sont eux aussi soumis aux différentes réorganisations, pression managériale, perte de savoir-faire des cheminots et dégradation des conditions de travail, a-t-il souligné. Et le cas des sièges de Saint-Denis, où ils constituent plus de 90% des quelque 10 000 cheminots, est selon lui emblématique de l’effort à apporter sur cette population.


Être cadre, agent maîtrise ou technicien ne veut pas forcément dire être un encadrant toxique ou un suppôt de la direction. Il y a surtout des collègues qui chaque jour portent des responsabilités parfois lourdes et qui ont eux aussi besoin du soutien syndical. Il faut relancer l’Union Nationale des Cadres Maîtrises et Techniciens dans les unions régionales pour offrir à ces camarades un espace ou leurs préoccupations sont entendues, relayées et soutenues, a lancé Alice Fofana, du syndicat FO cheminots des directions transverses UNCMT.


Les élections dans les filiales et entreprises privées, un enjeu majeur


A l’heure de l’éclatement de la SNCF, il est également essentiel de gagner les élections dans les nouvelles filiales et autres délégataires privés. A l’Etoile d’Amiens, FO a remporté 25% des voix lors du scrutin organisé début avril. Ces élections sont rendues compliquées par leur organisation dans des délais très courts. Chez Hexafret, elles ont eu lieu quatre mois après le changement de prestataire, laissant trop peu de temps à l’équipe pour se préparer.


FO est actuellement représentative à Saint-Lazare, mais nous n’aurons pas forcément de militants parmi les salariés transférés. Les délais sont très courts pour aller former les gens et constituer les futures équipes. Pourtant il faut gagner ces élections pour pouvoir négocier, s’inquiète Claire Bonnette.


La fédération va organiser un groupe de travail avec les syndicats des lignes déjà privatisées pour préparer au mieux les futurs transférés à ce qui les attend. La privatisation, c’est très grave. Depuis mon entrée chez DB Cargo en 2012, on a déjà subi deux PSE, deux ruptures conventionnelles collectives et un plan de mobilité contraint avec à chaque fois des licenciements. Si on ne se prépare pas aujourd’hui à la privatisation, ce sont les salariés qui vont déguster, a prévenu Rafik Tbatou de DB Cargo. Dans cette entreprise de fret, FO est passée en deux élections de la quatrième à la première place, avec 53% des voix à l’issue du dernier scrutin. C’est aussi la deuxième organisation chez les cadres. La colère et la rage que vous avez aujourd’hui, il faut les mettre dans la force du combat. Il faudra prendre du temps personnel, appeler les camarades et se battre au quotidien. Cette énergie doit servir à atteindre la représentativité, a prévenu le militant. Désormais, le rapport de force est faveur de FO. L’an dernier, nous avons obtenu un 13è mois sans un seul jour de grève. C’est la détermination et l’envie qui ont permis nos résultats, a-t-il ajouté.

C’est un congrès très combatif, qui ne baisse pas la tête malgré le coup massif porté, je suis assez fier. Quelles que soient les difficultés et les vents contraires, on s’engage à tenir les mandats, et quelles que soient les conditions dans lesquelles on devra les exercer. Fort de la résolution, nous serons de tous les combats, a conclu Daniel Ferté. Il a appelé les congressistes à s’inscrire dans toutes les mobilisations, a commencer par la grève interprofessionnelle du 2 octobre.


Journaliste à L’inFO militante

Le bimensuel de la Confédération

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