🔴⚖️2 Salariés abusivement licenciés par l’entreprise de transport KUEHNE+NAGEL, accusés injustement de harcèlement par des élus d’une autre organisation syndicale proche de l’employeur !
- Force Ouvrière Sarthe

- 10 juil.
- 3 min de lecture
Fausses accusations de harcèlement, licenciements abusifs :
voilà comment FO72 opère pour défendre les salariés !

Voici un cas qui mérite votre attention.
Il est important d’en connaître le contexte avant de juger les parties intéressées.
Mr Thomas représentant syndical FO et Mr Durand, adhérent FO (ce sont des noms d’emprunts pour garantir l’anonymat des victimes) étaient salariés pour cette entreprise de transport KUEHNE+NAGEL.
Ces deux militants dérangeaient pour avoir initié une grève compte tenu de l’inflation et suite aux NAO. Leurs crimes : Se mobiliser pour revendiquer une augmentation générale des salaires.
Cette grève fut une réussite !
Mais celle-ci n'a pas été appréciée par la direction de cette entreprise…
Mr Thomas et Mr Durand ont été convoqués à deux reprises pour un entretien préalable à licenciement.
le premier pour motif de harcèlement sans aucune preuve
le deuxième puisque le premier entretien n’a pas abouti , pour pression psychologique
Pour vous préciser la situation : l’accusation sans preuve est initiée par une autre organisation syndicale que nous ne citerons pas pour le moment, qui est particulièrement proche de la direction…
Dans ce cas de figure, si un élu est accusé, la loi oblige l’intervention de l’inspection du travail qui a pour fonction de protéger les salariés. Celle-ci a validé les licenciements sur des affirmations, encore une fois, sans preuve.
L’équipe Juridique FO72 a sorti sa première carte.
Force Ouvrière a fait une demande de recours gracieux au ministère du travail, qui a tout simplement annulé les licenciements.
Loïc Boyard, secrétaire de l’union départementale Force Ouvrière de la Sarthe a envoyé le 8 Juillet 2025 une lettre recommandé à l’entreprise de transport pour :
La réintégration des salariés abusivement licenciés sous 10 jours ;
la rétroactivité du salaire à la date du licenciement ;
et (il faut toujours le préciser si c’est un élu ) la reprise des mandats de Mr Thomas.
FO connaît la Loi
d’après l’ Article L2422-1
Lorsque le ministre compétent annule, sur recours hiérarchique, la décision de l'inspecteur du travail autorisant le licenciement d'un salarié investi de l'un des mandats énumérés ci-après, ou lorsque le juge administratif annule la décision d'autorisation de l'inspecteur du travail ou du ministre compétent, le salarié concerné a le droit, s'il le demande dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision, d'être réintégré dans son emploi ou dans un emploi équivalent. Cette disposition s'applique aux salariés investis d'un des mandats suivants :
1° Délégué syndical ou ancien délégué syndical ;
2° Membre de la délégation du personnel du comité social et économique, titulaire ou suppléant, représentant syndical au comité social et économique, ancien membre ou candidat aux fonctions de membre de la délégation du personnel du comité social et économique, salarié ayant demandé à l'employeur l'organisation des élections au comité social et économique ;
3° Représentant de proximité, ancien représentant de proximité ou candidat aux fonctions de représentant de proximité,
4° Membre ou ancien membre de la délégation du personnel du comité social et économique interentreprises, ou candidat à ces fonctions ;
5° Membre du groupe spécial de négociation, pour la mise en place d'un comité d'entreprise européen ou d'une instance de consultation, et membre du comité d'entreprise européen ;
6° Membre du groupe spécial de négociation et représentant au comité de la société européenne ;
6° bis Membre du groupe spécial de négociation et représentant au comité de la société coopérative européenne ;
6° ter Membre du groupe spécial de négociation et représentant au comité de la société issue de la fusion transfrontalière ;
7° Représentant des salariés au conseil de surveillance ou d'administration des entreprises du secteur public ;
8° Membre de la commission mentionnée à l'article L. 23-111-1, ancien membre ou salarié figurant sur la propagande électorale en vue de la constitution de cette commission.
Et si l’entreprise n’accepte pas, que fera FO ?
“ Nous ferons un dossier au conseil de prud’hommes en référé qui sera déposé au tribunal du Mans” répond Loïc Boyard.
Avec L’équipe FO 72, vous pouvez être certain qu’on ira jusqu’au bout de la procédure.
“Quand un syndicat défend réellement un salarié, ça dérange. Nous on est là pour que justice soit faite.” conclut le secrétaire déterminé.
A SUIVRE...
article : TC.

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